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« Falilat Ogunkoya » : différence entre les versions

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'''Falilat Ogunkoya''', née le [[12 mai]] [[1968]] à [[Nigeria|Ode Lemo]], est une [[Athlétisme|athlète]] [[Nigeria|nigériane]], spécialiste du [[200 m]] et [[400 m]]. Elle remporte la médaille de bronze du 400 m des [[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1996|Jeux olympiques]] d'[[Atlanta]] en 1996, établissant ce jour-là le [[Records d'Afrique d'athlétisme|record d'Afrique]] de la discipline en 49 s 10.
'''Falilat Ogunkoya''', née le {{date|12 mai 1968}} à [[Nigeria|Ode Lemo]], est une [[Athlétisme|athlète]] [[Nigeria|nigériane]], spécialiste du [[200 m]] et [[400 m]]. Elle remporte la médaille de bronze du 400 m des [[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1996|Jeux olympiques]] d'[[Atlanta]] en 1996, établissant ce jour-là le [[Records d'Afrique d'athlétisme|record d'Afrique]] de la discipline en 49 s 10.


== Biographie ==
== Biographie ==
Née le [[12 mai]] [[1968]], Falilat Ogunkoya commence les compétitions internationales d'athlétisme lorsqu'elle est junior, à l'occasion des [[Championnats du monde juniors d'athlétisme 1986|championnats du monde juniors 1986]] à [[Athènes]] : âgée de 18 ans, elle remporte la médaille d'or du 200 m dans le temps de 23 s 11, devançant sa compatriote [[Mary Onyali]] (23 s 30), qui sera à la fois une adversaire et une co-équipière tout au long de sa carrière. Avec le relais 4 x 100 m, les deux athlètes décrochent la médaille de bronze.
Née le {{date|12 mai 1968}}, Falilat Ogunkoya commence les compétitions internationales d'athlétisme lorsqu'elle est junior, à l'occasion des [[Championnats du monde juniors d'athlétisme 1986|championnats du monde juniors 1986]] à [[Athènes]] : âgée de 18 ans, elle remporte la médaille d'or du 200 m dans le temps de 23 s 11, devançant sa compatriote [[Mary Onyali]] (23 s 30), qui sera à la fois une adversaire et une coéquipière tout au long de sa carrière. Avec le relais 4 x 100 m, les deux athlètes décrochent la médaille de bronze.


L'année suivante, elle participe à sa première compétition internationale senior lors des [[Championnats du monde d'athlétisme 1987|championnats du monde de Rome]] où elle atteint les demi-finales du 200 m. En fin de saison, elle remporte trois médailles aux [[Jeux africains de 1987|Jeux africains de Nairobi]] : l'argent sur 100 m et 200 m et l'or sur le relais 4 x 400 m. Sur 200 m, elle signe par ailleurs son record personnel en 22 s 95.
L'année suivante, elle participe à sa première compétition internationale senior lors des [[Championnats du monde d'athlétisme 1987|championnats du monde de Rome]] où elle atteint les demi-finales du 200 m. En fin de saison, elle remporte quatre médailles aux [[Athlétisme aux Jeux africains de 1987|Jeux africains de Nairobi]] : l'argent sur 100 m et 200 m et l'or sur les relais 4 x 100 et 4 x 400 m. Sur 200 m, elle signe par ailleurs son record personnel en 22 s 95.


En 1989, elle délaisse le 100 m au profit du 400 m, s'alignant désormais sur le demi-tour de piste et le tour de piste uniquement. Aux [[Championnats d'Afrique d'athlétisme 1989|Championnats d'Afrique]], elle est médaillée d'argent sur 200 m tandis qu'elle remporte son premier titre continental sur 400 m, réalisant son record en 51 s 22. Elle obtient un second titre au sein du relais 4 x 400 m (3 min 33 s 12). Sur 200 m, elle améliorera cette saison-là son record à 22 s 82 le 31 mai.
En 1989, elle délaisse le 100 m au profit du 400 m, s'alignant désormais sur le demi-tour de piste et le tour de piste uniquement. Aux [[Championnats d'Afrique d'athlétisme 1989|Championnats d'Afrique]], elle est médaillée d'argent sur 200 m tandis qu'elle remporte son premier titre continental sur 400 m, réalisant son record en 51 s 22. Elle obtient un second titre au sein du relais 4 x 400 m (3 min 33 s 12). Sur 200 m, elle améliorera cette saison-là son record à 22 s 82 le {{date-|31 mai}}.


Après une année 1990 sans réelles performances (23 s 53 et 52 s 26), on ne retrouve Falilat Ogunkoya sur les pistes qu'en 1995, à 27 ans. Elle réalise 22 s 99 (+ 1,1 m/s) lors de l'[[Athletissima]] de [[Lausanne]] début juillet. En août, elle parvient à se qualifier pour sa première finale planétaire lors des [[Championnats du monde d'athlétisme 1995|championnats du monde]] de [[Göteborg]] sur 400 m et termine à la {{6e}} place. Le [[15 septembre]], elle remporte la médaille d'argent des [[Jeux africains de 1995|Jeux africains]] à [[Harare]] sur cette même distance, établissant un nouveau record personnel à 50 s 31.
Après une année 1990 sans réelles performances (23 s 53 et 52 s 26), on ne retrouve Falilat Ogunkoya sur les pistes qu'en 1995, à 27 ans. Elle réalise 22 s 99 (+ 1,1 m/s) lors de l'[[Athletissima]] de [[Lausanne]] début juillet. En août, elle parvient à se qualifier pour sa première finale planétaire lors des [[Championnats du monde d'athlétisme 1995|championnats du monde]] de [[Göteborg]] sur 400 m et termine à la {{6e}} place. Le [[15 septembre]], elle remporte la médaille d'argent des [[Jeux africains de 1995|Jeux africains]] à [[Harare]] sur cette même distance, établissant un nouveau record personnel à 50 s 31.
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En 1996, elle court 22 s 97 à [[Paris]] le [[3 juin]]. Aux [[Jeux olympiques d'été de 1996|Jeux olympiques d'Atlanta]], Ogunkoya arrache la médaille de bronze du 400 m dans le temps extraordinaire de 49 s 10, [[Records d'Afrique d'athlétisme|record d'Afrique]], derrière la Française [[Marie-José Pérec]] (48 s 25, OR) et l'Australienne [[Cathy Freeman]] (48 s 63, AR). Avec le relais 4 x 400 m nigérian, elle décroche une seconde médaille olympique, cette-fois d'argent, en 3 min 21 s 04. Si sa troisième place la pousse dans l'ombre, sa performance forgera la carrière de l'athlète.
En 1996, elle court 22 s 97 à [[Paris]] le [[3 juin]]. Aux [[Jeux olympiques d'été de 1996|Jeux olympiques d'Atlanta]], Ogunkoya arrache la médaille de bronze du 400 m dans le temps extraordinaire de 49 s 10, [[Records d'Afrique d'athlétisme|record d'Afrique]], derrière la Française [[Marie-José Pérec]] (48 s 25, OR) et l'Australienne [[Cathy Freeman]] (48 s 63, AR). Avec le relais 4 x 400 m nigérian, elle décroche une seconde médaille olympique, cette-fois d'argent, en 3 min 21 s 04. Si sa troisième place la pousse dans l'ombre, sa performance forgera la carrière de l'athlète.


En 1997, elle court à [[Monaco]] en 49 s 48 et fait d'elle l'une des favorites pour le titre mondial à [[Championnats du monde d'athlétisme 1997|Athènes]]. Néanmoins, aux mondiaux, elle ne termine que {{5e}} en 50 s 27. Sur 200 m, elle signera 22 s 97 à [[Bratislava]] le 10 juin.
En 1997, elle court à [[Monaco]] en 49 s 48 et fait d'elle l'une des favorites pour le titre mondial à [[Championnats du monde d'athlétisme 1997|Athènes]]. Néanmoins, aux mondiaux, elle ne termine que {{5e}} en 50 s 27. Sur 200 m, elle signera 22 s 97 à [[Bratislava]] le {{date-|10 juin}}.


1998 sera la meilleure année de la carrière de Falilat Ogunkoya. Aux [[Championnats d'Afrique d'athlétisme 1998|championnats d'Afrique]] de [[Dakar]], la Nigériane s'offre un triplé en remportant le 200 m dans un excellent temps de 22 s 22 (- 0,9 m/s), le 400 m en 50 s 07 et le relais 4 x 400 m (3 min 31 s 07). Son cousin [[Seun Ogunkoya]] remportera lui l'épreuve du 100 m. Le 8 septembre, elle s'impose en [[Finale du Grand Prix IAAF 1998|Finale du Grand Prix IAAF]] à [[Moscou]] en 49 s 73 puis, quelques jours plus tard, confirme ses récents 22 s 25 en réalisant 22 s 25 pour une seconde place lors de la [[Coupe du monde des nations d'athlétisme 1998|coupe du monde des nations]] à [[Johannesbourg]]. Elle remporte pour sa part le 400 m, améliorant son meilleur temps de l'année à 49 s 52.
1998 sera la meilleure année de la carrière de Falilat Ogunkoya. Aux [[Championnats d'Afrique d'athlétisme 1998|championnats d'Afrique]] de [[Dakar]], la Nigériane s'offre un triplé en remportant le 200 m en 22 s 22 (- 0,9 m/s), meilleur temps de sa carrière, le 400 m en 50 s 07 et le relais 4 x 400 m (3 min 31 s 07). Son cousin [[Seun Ogunkoya]] remportera lui l'épreuve du 100 m. Le {{date-|8 septembre}}, elle s'impose en [[Finale du Grand Prix IAAF 1998|Finale du Grand Prix IAAF]] à [[Moscou]] en 49 s 73 puis, quelques jours plus tard, confirme ses récents 22 s 22 en réalisant 22 s 25 pour une seconde place lors de la [[Coupe du monde des nations d'athlétisme 1998|coupe du monde des nations]] à [[Johannesbourg]]. Elle remporte pour sa part le 400 m, améliorant son meilleur temps de l'année à 49 s 52.


Le [[7 mars]] [[1999]], la Nigériane devient [[Championnats du monde d'athlétisme en salle 1999|vice-championne du monde en salle]] à [[Maebashi]] sur 400 m en 51 s 25, derrière l'Allemande [[Grit Breuer]]. En plein air, elle réalise 49 s 62 à domicile à [[Lagos]], mais ne remporte toujours pas de médaille en championnats du monde, terminant au pied du podium des [[Championnats du monde d'athlétisme 1999|mondiaux de Séville]] (50 s 03). Aux [[Jeux africains de 1999|Jeux africains]], elle remporte deux nouveaux titres, sur 400 m (50 s 02) et 4 x 400 m (3 min 29 s 22).
Le {{date|7 mars 1999}}, la Nigériane devient [[Championnats du monde d'athlétisme en salle 1999|vice-championne du monde en salle]] à [[Maebashi]] sur 400 m en 51 s 25, derrière l'Allemande [[Grit Breuer]]. En plein air, elle réalise 49 s 62 à domicile à [[Lagos]], mais ne remporte toujours pas de médaille en championnats du monde, terminant au pied du podium des [[Championnats du monde d'athlétisme 1999|mondiaux de Séville]] (50 s 03). Aux [[Jeux africains de 1999|Jeux africains]], elle remporte deux nouveaux titres, sur 400 m (50 s 02) et 4 x 400 m (3 min 29 s 22).


En 2000, elle établit son meilleur temps de l'année très tôt dans la saison, en mai à [[Osaka]], en 50 s 04. Aux [[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 2000|Jeux olympiques de Sydney]], elle participe à sa seconde finale olympique où elle se classe {{7e}} en 50 s 12. Elle finira la saison par une seconde place en [[Finale du Grand Prix IAAF 2000|Finale du Grand Prix IAAF]] à [[Doha]] (50 s 61).
En 2000, elle établit son meilleur temps de l'année très tôt dans la saison, en mai à [[Osaka]], en 50 s 04. Aux [[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 2000|Jeux olympiques de Sydney]], elle participe à sa seconde finale olympique où elle se classe {{7e}} en 50 s 12. Elle finira la saison par une seconde place en [[Finale du Grand Prix IAAF 2000|Finale du Grand Prix IAAF]] à [[Doha]] (50 s 61).
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Elle est la cousine du sprinteur [[Seun Ogunkoya]], champion d'Afrique en 1998, comme Falilat.
Elle est la cousine du sprinteur [[Seun Ogunkoya]], champion d'Afrique en 1998, comme Falilat.


Elle est la nièce de [[Adegboyega Folaranmi Adedoyin]] (1922 - 2014), {{12e}} du [[saut en hauteur]] et {{5e}} du [[saut en longueur]] des [[Jeux olympiques de 1948]].
Elle est la nièce de [[Adegboyega Folaranmi Adedoyin]] (1922 - 2014), {{12e}} du [[saut en hauteur]] et {{5e}} du [[saut en longueur]] des [[Jeux olympiques d'été de 1948|Jeux olympiques de 1948]].


==Palmarès ==
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|[[Finale du Grand Prix IAAF 2000|Finale du Grand Prix IAAF]]
|[[Finale du Grand Prix IAAF 2000|Finale du Grand Prix IAAF]]
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[[Catégorie:Naissance en mai 1968]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1968]]
[[Catégorie:Coureuse de 200 mètres]]
[[Catégorie:Coureuse de 200 mètres]]

Dernière version du 3 avril 2024 à 19:18

Falilat Ogunkoya
Informations
Disciplines Sprint
Période d'activité 1986 - 2003
Nationalité Nigériane
Naissance (56 ans)
Ode Lemo
Taille 1,72 m
Masse 66 kg
Records
Record d'Afrique du 400 m�tres : 49 s 10 (1996)
Palmar�s
Jeux olympiques - 1 1
Jeux africains 3 3 -
Championnats d'Afrique 6 2 -

Falilat Ogunkoya, née le à Ode Lemo, est une athlète nigériane, spécialiste du 200 m et 400 m. Elle remporte la médaille de bronze du 400 m des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, établissant ce jour-là le record d'Afrique de la discipline en 49 s 10.

Née le , Falilat Ogunkoya commence les compétitions internationales d'athlétisme lorsqu'elle est junior, à l'occasion des championnats du monde juniors 1986 à Athènes : âgée de 18 ans, elle remporte la médaille d'or du 200 m dans le temps de 23 s 11, devançant sa compatriote Mary Onyali (23 s 30), qui sera à la fois une adversaire et une coéquipière tout au long de sa carrière. Avec le relais 4 x 100 m, les deux athlètes décrochent la médaille de bronze.

L'année suivante, elle participe à sa première compétition internationale senior lors des championnats du monde de Rome où elle atteint les demi-finales du 200 m. En fin de saison, elle remporte quatre médailles aux Jeux africains de Nairobi : l'argent sur 100 m et 200 m et l'or sur les relais 4 x 100 et 4 x 400 m. Sur 200 m, elle signe par ailleurs son record personnel en 22 s 95.

En 1989, elle délaisse le 100 m au profit du 400 m, s'alignant désormais sur le demi-tour de piste et le tour de piste uniquement. Aux Championnats d'Afrique, elle est médaillée d'argent sur 200 m tandis qu'elle remporte son premier titre continental sur 400 m, réalisant son record en 51 s 22. Elle obtient un second titre au sein du relais 4 x 400 m (3 min 33 s 12). Sur 200 m, elle améliorera cette saison-là son record à 22 s 82 le .

Après une année 1990 sans réelles performances (23 s 53 et 52 s 26), on ne retrouve Falilat Ogunkoya sur les pistes qu'en 1995, à 27 ans. Elle réalise 22 s 99 (+ 1,1 m/s) lors de l'Athletissima de Lausanne début juillet. En août, elle parvient à se qualifier pour sa première finale planétaire lors des championnats du monde de Göteborg sur 400 m et termine à la 6e place. Le 15 septembre, elle remporte la médaille d'argent des Jeux africains à Harare sur cette même distance, établissant un nouveau record personnel à 50 s 31.

En 1996, elle court 22 s 97 à Paris le 3 juin. Aux Jeux olympiques d'Atlanta, Ogunkoya arrache la médaille de bronze du 400 m dans le temps extraordinaire de 49 s 10, record d'Afrique, derrière la Française Marie-José Pérec (48 s 25, OR) et l'Australienne Cathy Freeman (48 s 63, AR). Avec le relais 4 x 400 m nigérian, elle décroche une seconde médaille olympique, cette-fois d'argent, en 3 min 21 s 04. Si sa troisième place la pousse dans l'ombre, sa performance forgera la carrière de l'athlète.

En 1997, elle court à Monaco en 49 s 48 et fait d'elle l'une des favorites pour le titre mondial à Athènes. Néanmoins, aux mondiaux, elle ne termine que 5e en 50 s 27. Sur 200 m, elle signera 22 s 97 à Bratislava le .

1998 sera la meilleure année de la carrière de Falilat Ogunkoya. Aux championnats d'Afrique de Dakar, la Nigériane s'offre un triplé en remportant le 200 m en 22 s 22 (- 0,9 m/s), meilleur temps de sa carrière, le 400 m en 50 s 07 et le relais 4 x 400 m (3 min 31 s 07). Son cousin Seun Ogunkoya remportera lui l'épreuve du 100 m. Le , elle s'impose en Finale du Grand Prix IAAF à Moscou en 49 s 73 puis, quelques jours plus tard, confirme ses récents 22 s 22 en réalisant 22 s 25 pour une seconde place lors de la coupe du monde des nations à Johannesbourg. Elle remporte pour sa part le 400 m, améliorant son meilleur temps de l'année à 49 s 52.

Le , la Nigériane devient vice-championne du monde en salle à Maebashi sur 400 m en 51 s 25, derrière l'Allemande Grit Breuer. En plein air, elle réalise 49 s 62 à domicile à Lagos, mais ne remporte toujours pas de médaille en championnats du monde, terminant au pied du podium des mondiaux de Séville (50 s 03). Aux Jeux africains, elle remporte deux nouveaux titres, sur 400 m (50 s 02) et 4 x 400 m (3 min 29 s 22).

En 2000, elle établit son meilleur temps de l'année très tôt dans la saison, en mai à Osaka, en 50 s 04. Aux Jeux olympiques de Sydney, elle participe à sa seconde finale olympique où elle se classe 7e en 50 s 12. Elle finira la saison par une seconde place en Finale du Grand Prix IAAF à Doha (50 s 61).

En 2001, elle court en 50 s 50 en demi-finale des championnats du monde d'Edmonton et rejoint sa quatrième finale mondiale consécutive, mais ne termine pas sa course. Ce sera sa dernière apparition internationale. En 2002, et 2003, elle n'apparaît que très peu de fois et signera respectivement ces deux années 53 s 65 et 53 s 83. Elle met un terme à sa carrière à l'issue de cette année pré-olympique.

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Elle est la cousine du sprinteur Seun Ogunkoya, champion d'Afrique en 1998, comme Falilat.

Elle est la nièce de Adegboyega Folaranmi Adedoyin (1922 - 2014), 12e du saut en hauteur et 5e du saut en longueur des Jeux olympiques de 1948.

Palmarès international
Date Compétition Lieu Résultat Épreuve Temps
1986 Championnats du monde juniors Athènes 1re 200 m 23 s 11
3e 4 x 100 m 44 s 13
1987 Championnats du monde Rome sf 200 m 23 s 71
Jeux africains Nairobi 2e 100 m 11 s 43
2e 200 m 22 s 95
1re 4 x 400 m 3 min 27 s 08
1988 Championnats d'Afrique Annaba 2e 100 m 11 s 51
1re 200 m 23 s 33
1989 Championnats d'Afrique Lagos 2e 200 m 23 s 74
1re 400 m 51 s 22
1re 4 x 400 m 3 min 33 s 12
1995 Championnats du monde Göteborg 6e 400 m 50 s 77
6e 4 x 400 m 3 min 27 s 85
Jeux africains Harare 2e 400 m 50 s 31
1996 Jeux olympiques Atlanta 3e 400 m 49 s 10
2e 4 x 400 m 3 min 21 s 04
Finale du Grand Prix IAAF Milan 2e 400 m 49 s 73
1997 Championnats du monde Athènes 5e 400 m 50 s 27
7e 4 x 400 m 3 min 30 s 04
1998 Championnats d'Afrique Dakar 1re 200 m 22 s 22
1re 400 m 50 s 07
1re 4 x 400 m 3 min 31 s 07
Finale du Grand Prix IAAF Moscou 1re 400 m 49 s 73
Coupe du monde des nations Johannesbourg 2e 200 m 22 s 25
1re 400 m 49 s 52
7e 4 x 400 m 3 min 35 s 28
1999 Championnats du monde en salle Maebashi 2e 400 m 51 s 25
Championnats du monde Séville 4e 400 m 50 s 03
Jeux africains Nairobi 1re 400 m 50 s 02
1re 4 x 400 m 3 min 29 s 22
2000 Jeux olympiques Sydney 7e 400 m 50 s 12
4e 4 x 400 m 3 min 23 s 80
Finale du Grand Prix IAAF Doha 2e 400 m 50 s 61
2001 Championnats du monde Edmonton finale 400 m DNF
Records personnels
Épreuve Performance Lieu Date
100 m Plein air 11 s 19 Bauchi
200 m Plein air 22 s 22 Dakar
En salle 23 s 38 Liévin
400 m Plein air 49 s 10 (AR) Atlanta
En salle 51 s 25 Maebashi

Lien externe

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