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« Crise de 2024 au parti Les Républicains » : différence entre les versions

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Version du 22 juin 2024 à 18:41

La crise de 2024 au parti Les Républicains (LR) a été déclenchée en juin 2024 par l'alliance passée entre Éric Ciotti et le Rassemblement national (RN), présentée comme une « révolution politique » par le président du parti, mais contestée la quasi-totalité des députés et sénateurs du parti. Elle voit pour la première fois un bureau politique d'un grand parti voter à l'unanimité l'exclusion de son président, lui reprochant d'avoir mené « des négociations secrètes, sans concertation avec sa famille politique et les militants » sans respecter les statuts du parti. Ce serait la première fois qu'un grand parti, si ses instances légales validaient ce projet, s'engagerait dans une coalition nationale avec le Rassemblement national, brisant le traditionnel cordon sanitaire.

Cette crise provoque l'investiture de deux groupes opposés de candidats se revendiquant tous des Républicains. D'un part, Éric Ciotti investit une soixantaine de candidats, dont la moitié n'est pas adhérent LR, et appelle à soutenir les candidats RN dans les autres circonscriptions. D'autre part, la comission d'investiture du parti investit 400 candidats, dont tous les députés sortants, sauf Éric Ciotti et Christelle D'Intorni. Le projet est préparé avant la dissolution par l'homme d'affaires Vincent Bolloré[1] puis « orchestré » par ses radios, journaux et télévisions[1].

Contexte

Éric Ciotti et l'élection présidentielle de 2022

Candidat malheureux de la primaire LR pour désigner le candidat du parti à l'élection présidentielle de 2022 , Éric Ciotti est accusé de n’avoir pas soutenu la gagnante de cette primaire Valérie Pécresse, alors qu’il affiche sa proximité avec l’homme d’affaires Vincent Bolloré et son protégé Eric Zemmour[2],[3],[4],[5],[6], candidat contre elle dans cette élection[pertinence contestée].

Réforme des retraites de 2023

En , Éric Ciotti destitue Aurélien Pradié de sa fonction de vice-président des Républicains en raison de désaccords au sujet de la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement d'Emmanuel Macron et soutenue par Éric Ciotti[7], Aurélien Pradié souhaitant conditionner le vote des députés LR à l’acceptation d’amendements importants par le gouvernement[pertinence contestée].

Élections européennes de 2024

Aux élections européennes de 2024, « le déclin du vote LR »[8] se reflète dans le résultat de la liste menée par François-Xavier Bellamy, qui obtient 7,2 %, après « le piteux score » (4,78 %) de Valérie Pécresse à l'élection présidentielle de 2022[9], des « mauvais scores à répétition » qui « interrogent sur l’avenir de la formation de droite »[9].

Déroulement

Préparation et annonce du projet d'alliance

Le mardi , surlendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron[10] et alors que le dépôt des listes aux législatives anticipées doit être fait dans la semaine, Éric Ciotti annonce dans un entretien au journal télévisé que les Républicains noueront une « alliance avec le Rassemblement national »[11]. Cet événement est « orchestré » par les médias de Vincent Bolloré[1]. La veille, ce dernier en a finalisé l'organisation au siège de son empire des médias, avec Éric Ciotti[12], qui n'en a encore rien dit dans son propre parti[12], sans prévenir ni consulter les élus[12] ni le conseil national[13]. Cette alliance est souhaitée depuis des mois par Vincent Bolloré[12], qui en « a esquissé la possibilité devant des journalistes et des éditeurs » de son groupe"[12], et rencontré chaque été, depuis plusieurs années chez lui à Saint-Tropez[12], Éric Ciotti avec qui il « déjeune souvent ».

Un des proches de Bolloré, le présentateur de CNews Pascal Praud, a été prévenu directement par l’Élysée que la dissolution aura bien lieu, trois heures avant son annonce et avant Gabriel Attal et le gouvernement[14]. Mais il n’en dit rien à l’antenne.

La création de ce « bloc des droites, national », contre le Front populaire et Ensemble[15] est salué par Marine Le Pen[16], Jordan Bardella[17] et Guilhem Carayon président du mouvement de jeunesse Les Jeunes Républicains[18]. Le projet est qualifié par le président de la République Emmanuel Macron de « pacte du diable » lors d'une conférence de presse.

Bataille pour les comptes Facebook et Twitter de LR

Invoquant des "menaces reçues et des désordres"[19], Éric Ciotti réagit d'abord au projet de l'exclure en décidant de fermer les portes du siège du parti[19], où il s’enferme après avoir donné aux permanents salariés "10 minutes pour partir"[19]. Il accède ainsi seul au profil Facebook des Républicains, qui va ensuite "rester aux mains" du président[20]. Il se filme seul dans son bureau, au siège, pour bien appuyer son désaccord, mis en scène, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux[21]. Il est cependant confronté à un changement de mot de passe sur X, anciennement Twitter, "permettant d'accéder au compte officiel du parti"[20] et ne peut donc plus tweeter au nom des Républicains[20].

Grâce à son contrôle du compte Facebook du parti, le 11 juin, Éric Ciotti lance "de concert" avec Vincent Bolloré une pétition[22] mais jugée "manifestement illicite", car sans précision sur l'usage des données personnelles[23].

Demandes de démission et réponse chez Hanouna

Gérard Larcher, président LR du Sénat et Olivier Marleix, président du groupe parlementaire LR [24] demandent la démission d'Éric Ciotti[25], qui répond par « un affrontement surréaliste sur les réseaux sociaux » avec « le reste de sa famille politique »[26]. Gauthier Le Bret, journaliste de CNews, affirme que Gérard Larcher « négocie un accord avec la majorité présidentielle », ce qu'il dément immédiatement[1]. Sur CNews, Pascal Praud fustige les élus LR en désaccord avec Éric Ciotti[1], qui sont exclus de tous les débats[1] et Éric Ciotti des élus LR « tellement décalés de la réalité lorsqu’ils fustigent le danger fasciste »[22]. Son ralliement à Jordan Bardella coïncide avec celui d’une partie des responsables du parti Reconquête. Ainsi, Sarah Knafo est invitée avec Sébastien Chenu et Éric Ciotti à « Touche pas à mon poste » sur C8, où Cyril Hanouna lui demande de répondre au téléphone en direct à Jordan Bardella devant « plus de 2 millions de téléspectateurs »[1], le groupe de médias de Vincent Bolloré s'engageant dans la campagne « à la manière d’un véritable parti politique »[1], pour "sauver le soldat Ciotti"[27], tactique présentant des "parallèles" avec celle d'Alfred Hugenberg, géant de l'acier et des médias en Allemagne dans les années 1930, selon la Prix Nobel d'économie Esther Duflo[28].

Exclusion d'Éric Ciotti par le bureau politique puis le conseil national

Trouvant les portes closes, le bureau politique est contraint de se réunir "dans un bâtiment à proximité"[19]. L'exclusion d'Éric Ciotti du parti est votée à l'unanimité, et il est présenté comme un "traître" à son propre parti. Annie Genevard est chargée par le bureau politique d'assurer l’intérim de la présidence avec François-Xavier Bellamy, tête de liste aux élections européennes et le trésorier Daniel Fasquelle[19]. L’exclusion d’Éric Ciotti est votée à l’unanimité le 12 juin puis le 14 juin, par une deuxième réunion du bureau politique, tenue via Internet, qui vise à renforcer la première et convoquée afin de "renforcer juridiquement l'exclusion" de Éric Ciotti "grâce au soutien des conseillers nationaux de LR"[29].

Les deux exclusions d'Éric Ciotti contestées en justice

La crise implique "des aspect légaux" nombreux, en plus des aspects politiques[30]. Elle oppose le président au bureau politique. Ce dernier est composé selon l’article 24 des statuts du parti, par les 80 membres élus par le Conseil national[31], parmi lesquels 50 parlementaires, 20 élus non parlementaires et 10 représentants des fédérations[31], auxquels s'ajoutent une série de personnalités : le président, le vice-président délégué, les anciens présidents, la secrétaire générale et trésorier national du parti[31], mais aussi les président, vice-président délégué, secrétaire général et trésorier des Jeunes Républicains[31], ainsi que les ex-Premiers ministres, présidents de la République et président d'instance parlementaires membres des LR[31].

Les deux exclusions successives d'Éric Ciotti, par le bureau politique le 12 juin puis par la même instance et le conseil national le 14 juin, sont considérées comme sans valeur juridique par le principal intéressé. Toutes les deux sont par la suite contestées en justice en référé et suspendues par la justice[32], qui statue sur le fait que la juridiction de fond doit être saisie « dans les huit jours » par « la partie la plus diligente », faute de quoi « la mesure de suspension ordonnée sera caduque »[32].

Une source interne reconnait le 18 juin que les deux votes des 12 et 14 juin étaient juridiquement mal étayés, car n'apportant pas la preuve que les membres du conseil national avaient voté dans le même sens. Le bureau décide donc de réunir au cours de la journée du 18 juin les signatures de 700 membres du conseil national de LR, "nombre plus que suffisant pour demander à Éric Ciotti, en vertu de l’article 24.3 des statuts, de convoquer un bureau politique" visant à l’exclure[33],[34].

Les investitures aux élections législatives

Candidats adoubés par Éric Ciotti

Jordan Bardella et Éric Ciotti annoncent au surlendemain des élections européennes que « plusieurs dizaines » de députés LR seront « soutenus » via cet « accord »[35] mais sans préciser de noms[35]et deux jours après la presse révèle que sur les 61 députés sortants, seule Christelle d'Intorni et lui en font partie. Éric Ciotti cite ensuite les députés européens Céline Imart et Christophe Gomart[36], mais la première se désolidarise[37].

Éric Ciotti investit finalement 63 personnes comme candidates aux élections législatives, dont seulement une sur deux est adhérente LR[38]. Leur nom n'est dévoilé que par la presse, et partiellement[38], dans la journée du 17 juin, au lendemain de la date limite de dépôt des candidatures[38]. Parmi elles, « de nombreux anciens soutiens » d'Eric Zemmour, mais aussi « des proches de Marion Maréchal Le Pen, des chroniqueurs de CNews, un porte-parole de Donald Trump en France, une ex-députée macroniste »[38] et de « très nombreux » parachutés depuis Paris[38]. On y totalise seulement 17,5 % de femmes[39], ce qui est sanctionné par des amendes en vertu de la loi tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives[40]. Le 19 juin, l'alliance annonce qu'elle retirer leur investiture à deux de ces candidats après "la révélation de messages antisémites, racistes ou encore homophobes sur les réseaux sociaux"[41]. Parmi eux, Jean-Pierre Templier, suppléant d’Anthony Zeller dans le Loiret, est visé par une plainte du député Richard Ramos (Modem) pour avoir écrit à propos de la communauté juive : « cette communauté nous dirige, combien sont au gouvernement, à la tête des entreprises du CAC 40 »[42],[41],[43] et Louis-Joseph Pecher en Meurthe-et-Moselle[41],[44], tandis qu'une troisième investiture est retirée pour le même motif à Joseph Martin, se présentant lui sous la seule étiquette RN dans le Morbihan[41].

Candidats adoubés par la Commission nationale d'investiture des Républicains

De son côté, la commission nationale d’investiture (CNI) Les Républicains n'investit que 400 candidats contre 457 en 2022. « Trouver les candidats en une semaine, dans le cirque ambiant qu’a mis Éric Ciotti, avec les questions juridiques qui se posaient ça ne nous a pas simplifié la tâche ! » a expliqué Philippe Dallier, maire LR des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) [45]. La liste n'a pû être dévoilée par la CNI qu'au soir du 16 juin[45], quelques heures avant la date limite de dépôt des candidatures. Dans la Haute-Garonne, sur les sept personnes proposées à la commission nationale d’investiture, « deux candidats seulement ont décidé d’y aller », les autres ayant été inquiétées par les contestations en justice d'Eric Ciotti, selon la présidente de fédération Christine Gennaro-Saint[45]. Parmi les 400 candidats, 59 des 61 députés sortants, dont deux contre Éric Ciotti et Christelle D'Intorni, favorables à l'alliance électorale avec le RN[45]. Le parti n'a pas eu le temps de s'allier avec des candidats UDI dans des circonscriptions où il est moins implanté, comme il l'avait fait en 2022[45].

Analyses

Cette crise, considérée comme une trahison par les "ténors du parti" gaulliste mais présentée comme une « révolution politique » par Éric Ciotti[46], voit pour la première fois un bureau politique d'un grand parti exclure son président[47], lors d'un "vaudeville stupéfiant" selon la presse[19].

Selon Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine, les racines sont l'élection d’Emmanuel Macron "sur une ligne libérale et européiste", ayant "fait voler en éclats l’équilibre de LR", une partie se rapprochant du FN en 2018 et selon lui LR "aurait dû trancher" entre les deux lignes en son sein, car il deviendra "un satellite du RN, sans vraie autonomie" s'il suit Éric Ciotti, mais aussi "un parti satellite relativement marginal", s’il s’allie à la droite macroniste[48].

Aucun autre groupe politique n'étant susceptible de rejoindre le RN et ceux des Républicains alliés à lui comme Éric Ciotti, la France "se dirige tout droit vers une crise de régime", analyse la politologue Virginie Martin, professeure chercheuse à Kedge Business School[49]. Pour sa part, Éric Ciotti a dénoncé une « une basse manœuvre de la macronie visant à déstabiliser nos candidats et nos électeurs » la classification de ses 63 candidats en « Union de l’extrême droite » par le ministère de l’Intérieur, qui selon lui « constitue un scandale démocratique d’une gravité inédite »,[50].

Notes et références

Notes

Références

  1. a b c d e f g et h "Législatives 2024 : comment les médias de Vincent Bolloré orchestrent l’alliance du RN et de la droite" par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach le 16 juin 2024 [1]
  2. D. Doucet et Louis Hausalter, « Pourquoi Bolloré protège Zemmour », sur www.marianne.net, (consulté le )
  3. "Zemmour, le candidat du système Bolloré" par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, dans Les Jours [2]
  4. "Vincent Bolloré se défend de promouvoir Eric Zemmour dans ses médias", Le Monde du 19 janvier 2022 [3]
  5. "Révélations sur les grands donateurs de la campagne d’Éric Zemmour" par Sébastien Bourdon, Ariane Lavrilleux et Marine Turchi le 20 janvier 2022 [4]
  6. "Hollande dénonce le rôle de Bolloré dans la montée de Zemmour en puissance" par Anthony Berthelier, dans Huffington Post le 31 octobre 2021 [5]
  7. « Les Républicains : la chute d’Aurélien Pradié, symbole des fractures de la droite », sur L'Express,
  8. Le Parisien 9 jui 2024 [6]
  9. a et b Article dans Libération [7]
  10. « “Macron KO” : le triomphe du RN à la une de la presse internationale », sur courrierinternational.com, (consulté le )
  11. « Législatives : Éric Ciotti annonce que LR va nouer une «alliance avec le Rassemblement national» », sur Le Figaro, (consulté le )
  12. a b c d e et f Raphaëlle Bacqué, « Comment Eric Ciotti a orchestré avec Vincent Bolloré l’annonce de son ralliement au RN », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  13. "Les Républicains envoient à Eric Ciotti son avis d’expulsion après une folle journée". Article par Alexandre Pedro, dans Le Monde le 13 juin 2024 [8]
  14. Article dans Ouest-France le 16/06/2024 [9]
  15. Victor Boiteau, « Législatives anticipées : Ciotti tend la main au RN et plonge la droite dans le chaos », sur Libération (consulté le )
  16. « Alliance LR-RN aux législatives: Le Pen salue le « choix courageux » d'Éric Ciotti », sur BFMTV (consulté le ).
  17. « Alpes-Maritimes : battus sur leurs terres, les Républicains vont-ils s'allier avec le Rassemblement national ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  18. « Après Guilhem Carayon, l’eurodéputée LR Céline Imart soutient Eric Ciotti », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. a b c d e et f Article le 13/06/2024 dans La Dépêche [10]
  20. a b et c Article par Salomé Ferraris sur BFM TV le 12/06/2024[11]
  21. Article par Hortense de Montalivet, sur BFM-TV le 13 juin 2024 [12]
  22. a et b Éric Ciotti a préparé avec Vincent Bolloré son ralliement au RN en vue des législatives françaises. Article dans le quotidien suisse Le Temps du 13 juin 2024 [13]
  23. Article de Raphaël Grably le 13/06/2024 sur BFM TV [14]
  24. [15]
  25. « En direct, élections législatives : Eric Ciotti veut une alliance de la droite avec le RN, les appels à sa démission se multiplient chez LR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « Éric Ciotti exclu de LR : bataille pour le contrôle des réseaux sociaux des Républicains », sur Le Figaro, (consulté le )
  27. Article par Samuel Gontier, dans Télérama le 14 juin 2024 à [16]
  28. Article par Michel Diard, docteur en sciences de l’information et de la communication, dans L'Humanité le 20 juin 2024 [17]
  29. Article par Le Figarole 14 juin 2024 [18]
  30. Article sur Radio France le 15/06/2024 [19]
  31. a b c d et e Article par Florian Gouthière dans Libération le 12 juin 2024 [20]
  32. a et b Article dans Le Parisien avec AFP, le 14 juin 2024 [21]
  33. Article dans Le Monde le 18 juin 2024 [22]
  34. Article dans Politico] le 18 juin 2024 [23]
  35. a et b "Elections législatives 2024 : Jordan Bardella annonce un « accord » entre le RN et Eric Ciotti avec « plusieurs dizaines » de députés LR « soutenus » [24]
  36. Article par François Blanchard et Alexis Cuvillier, BFM TV le 12/06/2024 [25]
  37. Article par Sylvain Duchampt, France 3 le 12/06/2024 [26]
  38. a b c d et e "Législatives 2024 : les amis d’Eric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires", article par Alexandre Pedro et Clément Guillou, dans Le Monde le 17 juin 2024 [27]
  39. Article par Guillaume Jacquot, Public Sénat le 19/06/2024 [28]
  40. « Lois pour la parité politique : un dispositif contraignant, des résultats contrastés », sur vie-publique.fr (consulté le )
  41. a b c et d Article dans L'Humanité le 20 juin 2024 par Julia Hamlaoui [29]
  42. "Législatives 2024 : plainte contre un suppléant du RN dans le Loiret pour des propos sexistes, racistes et antisémites", par Christophe Dupuy , et François Guéroult, France Bleue 19 juin 2024 [30]
  43. "LÉGISLATIVES: ANTISÉMITISME, RACISME ET SEXISME... UN CANDIDAT SUPPLÉANT RN BIENTÔT EXCLU DANS LE LOIRET" par Ariel Guez, le 20/06/2024 [31]
  44. Radio France le 20/06/2024 [32]
  45. a b c d et e Article par Guillaume Jacquot sur Public Sénat le 17/06/2024 [33]
  46. Article par Eloïse Cimbidhi dans Le Figaro le 18 juin 2024 [34]
  47. "Crise chez Les Républicains : un nouveau bureau politique du parti valide l'exclusion d'Eric Ciotti", sur EUROPE 1 avec AFP le 14 juin 2024 [35]
  48. Article par Ariane Ferrand le 16 juin 2024 dans Le Monde [36]
  49. Article par Simon Barbarit le 18/06/2024 sur PublicSénat [37]
  50. "Législatives 2024 : Éric Ciotti fâché d’être désigné « union de l’extrême droite » par Romain Herreros, Huffington Post le 20 juin 2024 [38]

Voir aussi

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