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Adam Michnik

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Adam Michnik
Adam Michnik en mars 2018.
Fonction
Député de la Diète de la république populaire de Pologne
-
Biographie
Naissance
Pseudonymes
Andrzej Jagodziński, Andrzej ZagozdaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Varsovie ( - )
Université Adam-Mickiewicz de Poznań (magistère) (jusqu'en )
Lycée Étienne-Báthory de Varsovie (en)
Juliusz Słowacki Lyceum in Warsaw (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Ozjasz Szechter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Helena Michnik (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Stefan Michnik (en) (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Antoni Michnik (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Szymon Szechter (d) (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Gazeta Wyborcza (depuis )
Zakłady Wytwórcze Lamp Elektrycznych im. Róży Luksemburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Mouvement civique Action démocratique (en)
Obywatelski Klub Parlamentarny (d)
Comité civique Solidarność
Union démocratiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Association des écrivains polonais (en)
Towarzystwo Kursów Naukowych (d)
Council on Foreign Relations
Commandos (en)
Comité de défense des ouvriers
Committee for Social Self-defence KOR (en)
Związek Młodzieży Socjalistycznej (en)
Walterowzi (d)
Klub Krzywego Koła (en)
Klub Poszukiwaczy Sprzeczności (d)
SolidarnośćVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Lech Trzeciakowski (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Princesse des Asturies en communication et humanités ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Andrzej Kijowski Award (d) ()
Prix Robert F. Kennedy des droits de l'homme ()
Prix littéraire de la fondation Kościelski ()
Prix Shofar de la liberté (d) ()
Officier de l'ordre du Mérite hongrois ()
Commander of the Order of Bernardo O'Higgins (d) ()
Prix du 1er-Juin ()
Prix Francisco-Cerecedo (d) ()
Commandeur de l'ordre du grand-duc Gediminas‎ ()
Héros de la liberté de la presse ()
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
Prix Érasme ()
Médaille Saint-Georges ()
Commandeur de l'ordre de Tomáš Garrigue Masaryk (d) ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()
Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis ()
Prix Dan-David ()
Ordre du prince Iaroslav le Sage, 3e classe ()
Prix Pélican (d) ()
Jan Karski Eagle Award ()
Chevalier de l'ordre de l'Aigle blanc (d) ()
Médaille Goethe ()
Prix Kisiel (en) ()
Ordre de la Croix de Terra Mariana de 3e classe ()
Prix Ortega y Gasset ()
Prix Primo-Levi (d) ()
Prix Princesse des Asturies ()
Prix Princesse des Asturies en communication et humanités ()
Prix Jan-Paradowski du PEN Club polonais (d) ()
Grand officier de l'ordre de la Double Croix blanche ()
Médaille commémorative du 13 janvier (en)
Docteur honoris causa de l'université Vytautas-MagnusVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
The Church and the Left the Polish Dialogue (d), Your President – our Prime Minister (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Adam Michnik
Signature

Adam Michnik, né le à Varsovie, est un historien, journaliste, essayiste et ancien militant de l'opposition polonaise dans les années 1960, 1970 et 1980. Michnik est directeur de publication de la Gazeta Wyborcza, le plus important quotidien national de Pologne.

Adam Michnik est né dans une famille juive ashkénaze, membres du Parti communiste de Pologne. Son père se nommait Ozjasz Szechter et sa mère Helena Michnik (pl).

En 1964, il commence des études d'histoire à l'université de Varsovie. En 1965, il en est exclu en raison d'une initiative militante visant à réformer le régime politique. Réintégré, il est de nouveau exclu de l'université en 1968 pour la même raison[1].

Adam Michnik est l'un des principaux responsables de l'opposition au pouvoir totalitaire du Parti ouvrier unifié polonais (PZPR), sous le régime de la république populaire de Pologne.

Dans les années 1977-1980, il fut un des créateurs de la Société des cours scientifiques (TKN), un enseignement indépendant du pouvoir. Entre 1977 et 1989, il devient rédacteur des publications clandestines, Biuletyn Informacyjny (pl), Zapis, Krytyka et membre de la plus grande maison d'édition clandestine en Pologne NOWa (en). À partir de 1980, il est conseiller du syndicat Solidarité (Solidarność). Il est détenu à plusieurs reprises et il est emprisonné pendant six ans du fait de ses activités d'opposant au régime populaire. Adam Michnik est gracié le [2].

En 1989, Michnik fonde le journal Gazeta Wyborcza, dont il est directeur de publication[3]. Il participe aux discussions de la Table Ronde du printemps (pl) entre le pouvoir et l'opposition. Celles-ci ont permis l'organisation d'élections législatives en partie libres qui ont abouti à la victoire écrasante des candidats soutenus par Solidarność, notamment grâce au soutien apporté par Gazeta Wyborcza.

Député à la Diète (Sejm) de 1989 à 1991, Michnik s'est ensuite retiré de la vie politique pour se consacrer à son journal et à son groupe de presse et de communication Agora SA (en), désormais coté à la bourse de Varsovie et de Londres.

Michnik est l'auteur de nombreux ouvrages. Plusieurs sont disponibles en français, dont L'Église, la gauche, le dialogue polonais paru en 1977, Penser la Pologne en 1983 ou encore La Deuxième révolution en 1990.

En 2007, Adam Michnik est médiateur de l'Union européenne pour la liberté des médias en Géorgie[4]. Il estime que « Le pire dans le communisme, c'est ce qui vient après »[5].

Distinctions

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Adam Michnik, par Erling Mandelmann, en 1991.

Bibliographie

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Références

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  1. (en) Matthew Kaminski, « From Solidarity to Democracy », The Wall Street Journal,
  2. Chronique du XXe siècle : 1986 - Editions Larousse (ISBN 2-03-503218-0)
  3. « Sortie de " Gazeta Wyborcza " premier quotidien indépendant dans les pays de l'Est » Inscription nécessaire, Le Monde,
  4. (en) Jacek Pawlicki, « Adam Michnik Goes to Mediate in Georgia », Gazeta Wyborcza,
  5. François Hauter, « Hongrie : d'un oubli à l'autre », Le Figaro,

Liens externes

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