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Bernard Antony

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Bernard Antony
Illustration.
Bernard Antony en 1982.
Fonctions
Conseiller régional de Midi-Pyrénées

(18 ans et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Réélection 22 mars 1992
15 mars 1998
Groupe politique Front national
Député européen

(14 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 17 juin 1984
Réélection 15 juin 1989
12 juin 1994
Législature 2e, 3e et 4e
Groupe politique GDE (1984-1989)
NI (1989-1999)
Président de l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne
En fonction depuis
(41 ans)
Président de Chrétienté-Solidarité
En fonction depuis
(42 ans)
Président du Centre Henri-et-André-Charlier
En fonction depuis
(44 ans)
Biographie
Nom de naissance Bernard Romain Marie Antony
Surnom Romain Marie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Nationalité Français
Parti politique MJR (1966-1971)
MSF (à partir de 1971)
FN (1984-2008)
PDF (2009-2010)
Diplômé de Faculté des lettres de Toulouse
Profession Cadre d'entreprise
Journaliste
Essayiste
Religion Catholique

Bernard Antony, est un journaliste, essayiste et homme politique français, né à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le .

Membre du Front national de 1984 à 2008, c'est l'une des principales figures de la sensibilité catholique traditionaliste dans les milieux nationalistes français.

C'est aussi le président de l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (AGRIF), qu'il a fondée en 1983[1].

Son père, entré comme apprenti à l'arsenal de Tarbes, commence sa carrière comme ouvrier-ajusteur de précision. Sélectionné pour suivre les écoles de formations de l'industrie des armements, il est d'abord technicien, puis ingénieur des travaux d'armement. Officier, il termine sa carrière dans le même arsenal avec le grade de colonel. Sa mère, Marthe Mengelle, est secrétaire, puis consacre sa vie à ses trois enfants. Bernard Anthony étudie au lycée de Tarbes, à la faculté de lettres de Pau et à celles de Toulouse[2].

Lors de sa préparation militaire parachutiste à Pau, il sympathise avec l'OAS-Métro (jeunes) et est arrêté pour avoir distribué des tracts favorables à celle-ci (il est libéré car mineur). Pendant ses études de Lettres à Toulouse dans les années 1960, il milite au Rassemblement de l'Esprit public (REP), mouvement anti-gaulliste et pro-Algérie française, il est en même temps secrétaire général de la Fédération nationale des étudiants de France à Toulouse (FNEF) et crée avec Hélène Sabatier le « Cercle Jean de Brem ». Une fois le Rassemblement de l'Esprit public dissous et après l'échec de la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour à l'élection présidentielle de 1965, Bernard Antony rejoint en 1966 le Mouvement jeune révolution (MJR), lié aux réseaux proches de l'OAS et aux solidaristes russes, qui devient le Mouvement solidariste français en 1971. Il continue de l'animer alors qu'il est professeur dans une école à Castres.

Il travaille ensuite dans l'industrie pharmaceutique et deviendra directeur des relations humaines des Laboratoires Pierre Fabre. Il crée également à Toulouse le Centre de formation aux relations du travail et formera des cadres, des agents de maîtrise et des syndicalistes des industries de la chimie, de la métallurgie, mais surtout de l'aéronautique[3].

Anticommunisme

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À 10 ans, profondément choqué par la joie de son institutrice annonçant la chute de Ðiện Biên Phủ (1954), il devient « viscéralement » anticommuniste[4]. Étudiant, sa double activité politique et syndicale est alors essentiellement axée vers le combat contre le communisme. Adulte son engagement politique dans ce sens s'amplifie. En particulier, ce combat a le soutien d'Albert Chambon , ambassadeur de France, écrivain, résistant, président des anciens déportés à Buchenwald, qui lui fournit le premier article d'une persistante collaboration à Reconquête. On peut noter les points forts suivants[3] (cf. aussi Bernard Antony Combats pour mon pays, Éditions de Présent, 1994)[5]):

Le 28 avril 1978, interrogé sur FR3 Midi-Pyrénées il réclame la constitution d’un nouveau Procès de Nuremberg pour juger les responsables des crimes communistes contre l’humanité. Dans le numéro 35 (février 1979) de Présent il publie Justice pour 156 millions de morts . En décembre 1979, il lance depuis Castres un appel aux dirigeants des pays du monde libre pour qu’ils refusent la participation de leurs équipes nationales aux Jeux Olympiques de Moscou (Présent no 45, décembre 1979) avec une première liste de 200 signataires. Sous le titre Pas de J.O. au pays du goulag !, ce texte est commenté dans le quotidien L’Aurore (4 décembre 1979) par le journaliste Marc Guedj. Un an plus tard, ayant lancé le Comité français pour le boycott international des Jeux Olympiques à Moscou, il reçoit le soutien de quelque 2 000 personnalités de la résistance, du monde du sport, de la culture, de la justice, de la politique, des églises chrétiennes et de la société civile suivis de quelque 15 000 signatures en France et à l’étranger (Présent, no 48, mars 1980). Le 28 avril 1980, il organise un meeting dans la grande salle de la Mutualité qui réunit de nombreux participants (Français, ainsi que des représentants des résistances afghanes, indochinoises et africaines).

Du 26 mai au 3 juin 1987, il mène la mission de Chrétienté-Solidarité[6] dans les camps de réfugiés de Cambodgiens de Amphoe Phanat Nikhom situé en Thaïlande. Il est reçu par le prince Norodom Ranariddh. Il rencontre aussi le colonel Bounleuth Saycocie, premier officier laotien St-Cyrien, chef de la résistance anticommuniste laotienne. Ses appels à la solidarité avec les peuples d’Indochine sont relayés par les députés Martine Lehideux, Philippe Malaud, Olivier d’Ormesson, Guy Guermeur et l’écrivain Jean Raspail (Chrétienté-Solidarité, no 47, juin 1987, plus la référence[7]). Le 27 septembre 1987, il mène une délégation de Chrétienté-Solidarité à Gdańsk en Pologne. Le 28 il rencontre durant plus d’une heure Lech Wałęsa[8].

Du 3 août au 20 août 1988, il se rend au Honduras pour rejoindre l'hôpital rudimentaire de la résistance anticommuniste nicaraguayenne dans la jungle des confins du Nicaragua. Il organise la prise en charge de blessés graves[9] (Minute, no 1380, 14-20 septembre 1988, Présent, 19 et 24 août 1988, Chrétienté-Solidarité, no 61, octobre 1988).

Le 15 avril 1991, il rencontre au Parlement européen le président de la Russie Boris Eltsine. Celui-ci le convie à siéger près de lui pour sa conférence de presse de fin de journée[10] (Reconquête, no 84, septembre 1991). Le 21 avril 1991, à Vilnius, encore très marquée par les massacres du 13 janvier perpétrés par l’armée soviétique et encore sous son occupation, il rencontre le président de la république Vytautas Landsbergis au siège du parlement lituanien, toujours cerné par des chars soviétiques. Le président lui remet la médaille du souvenir des événements du 13 janvier. (Reconquête, no 81, mai 1991, Présent, 25 avril 1991). Le vendredi 23 août 1991 il mène une manifestation de soutien à Boris Eltsine devant l’ambassade d’Union soviétique à Paris. Il est convié par l’ambassadeur Bubinine à le rejoindre au salon d’honneur et ce dernier rend hommage à son combat pour les libertés que je connais et que je salue[11] (Reconquête no 84, septembre-octobre 1991).

Le 23 juin 1992 il fait partie de la délégation du Parlement européen pour la Pologne. Lors de sa réception, le président de la République, Lech Wałęsa, rappelle leur amitié ancienne[12]. Il rencontre le cardinal Józef Glemp Primat de Pologne (Bernard Antony raconte photo 20).

Le 9 novembre 1997 au palais de la Mutualité, sous forme d'un Procès International des Crimes du Communisme[13], il organise une journée traitant en particulier le cas de Georges Boudarel, de son camp 113 et des camps du Việt Minh[14]. On note la participation de plusieurs personnalités dont l'ambassadeur Albert Chambon, président des anciens de Buchenwald, l'avocat Jean-Baptiste Biaggi, héros de la Résistance et ancien de l’OAS, Pierre Clostermann, Compagnon de la Libération.

Lors de l'université d'été du FN (août 1992), un débat agite le parti d'extrême droite sur la question de la guerre en Croatie. Bernard Antony, qui revient d'une opération humanitaire en « Croatie catholique », est partisan d'une intervention militaire contre les Serbes, tandis que Bernard Lugan promeut dans Minute la simple fourniture d'armes, vivres et appui diplomatique, sans intervention armée[15].

Négationnisme et antisémitisme : positions et procès

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Lors d'une interview[16], publiée dans le mensuel Présent de février 1979, à une première question sur le problème juif, et une seconde sur Israël, il répond : « Le monde moderne est caractérisé par une nouvelle intrusion du phénomène juif. Marx et Rothschild sont un peu les deux faces d'une même médaille[17]. [...] Un autre aspect du problème juif est la tendance qu'ont les juifs à occuper tous les postes-clés des nations occidentales. Comment ne pas observer qu'à notre télévision, par exemple, il y bien plus de MM. Aron, Ben Syoun, Naoul, El Kabbash [Jean-Pierre Elkabbach], Drücker [Michel Drucker], Grumbach, Zitrone, que de MM. Dupont ou Durand[18] ? »

Selon le quotidien L'Humanité du , lors de la Journée d'amitié française du , il dénonce « l'internationale de l'assassinat, l'internationale juive », et soutient que « le communisme est judaïque »[19]. Il s'agit de la reprise des propos publiés 9 ans avant par Edwy Plenel dans un article intitulé « Ainsi parle l'extrême droite » (Le Monde du ). Cet article entraîna une série d'autres écrits dans Le Monde, dans d'autres médias, et aussi de communiqués publiés dans la presse. Sur cette base, la LICRA et le MRAP se portèrent partie civile (racisme et antisémitisme), avec inculpation de Bernard Antony par le juge d'instruction du Tribunal de Paris, Claude Grellier, suivie de l'audience de la XVIIe chambre correctionnelle (, délits de presse). Ne retenant pas les propos qui lui furent attribués[20], le Tribunal prononça sa relaxe, avec publication du jugement dans Le Monde. Déboutés, la LICRA et le MRAP, firent appel, mais la cour confirma la décision de la XVIIe chambre correctionnelle. Il en fut de même pour les pourvois devant la Cour de cassation. À la suite de cette affaire, Bernard Antony déposa plainte pour diffamation publique (antisémitisme, négationnisme) contre le quotidien Le Monde à travers son directeur André Fontaine, et le rédacteur Patrick Jarreau qui furent condamnés par la XVIIe chambre du Tribunal de grande instance de Paris, présidée par Madame Clavery[21].

La plainte contre le quotidien Le Monde fut suivie de plusieurs autres. Elles donnèrent lieu à des procès avec condamnation de journaux à travers leurs journalistes dont :

En outre, il obtient devant le tribunal un droit de réponse télévisé sur TF1, à la suite des propos tenus à son encontre le 22 mai 1986 dans l'émission Questions à domicile d'Anne Sinclair et Pierre-Luc Séguillon[22].

Valérie Igounet l'estime « ambigu » quant au négationnisme[23], ce qu'il réfute régulièrement en disant combattre les deux négationnismes : celui de la Shoah, et celui des crimes du communisme. Ainsi, à propos de l'université d'été du FN (août 1992), certains textes citent faussement le livre Histoire du négationnisme en France de Valérie Igounet, qui aurait démontré le négationnisme de Bernard Antony via deux allégations : il aurait rendu un « hommage aux historiens non conformistes », et aurait déclaré être venu « à avoir une sympathie certaine pour ceux qui contestent certains points particuliers de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale »[24]. Ces assertions ne figurent pas dans l’article de compte-rendu publié dans Le Monde[25].

En 1985, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach[26]. Dans son blog il présente ce dernier point comme résultant de la commande du livre Hommages à Robert Brasillach à la revue éditrice (Cahiers des amis de Robert Brasillach), commande qui impliquait une adhésion à l'association. Il précise que son but était de mieux approfondir ce qu’était pour lui le « mystère Brasillach », « celui d’un merveilleux écrivain mais hélas aussi homme engagé au grand dam de Charles Maurras qui réprouvait totalement la collaboration et fustigeait sévèrement les collaborateurs dans cette funeste voie avec d’affligeants propos de haine antisémite »[27]).

En parallèle à son activité au quotidien Présent, Bernard Antony s'engage sur le terrain associatif catholique. Il est président de l'Agrif, du Centre Henri-et-André-Charlier (qu'il a fondé en 1980), de Chrétienté-Solidarité qu'il définit comme une organisation ayant pour but « la solidarité avec les peuples persécutés par le communisme ou l'islamisme » ainsi que la résistance au « génocide français » « par le jeu de l'immigration et de l'avortement »[28], et coprésident du Cercle d'Amitié française juive et chrétienne avec Jean-Pierre Cohen et Serge de Beketch, aujourd'hui décédé.

On lui attribue l'organisation de l'audience publique (samedi 10 avril 1985, place Saint Pierre) accordée par le pape Jean-Paul II aux députés du Groupe des droites européennes[29].

En 2000, il est responsable de la première attaque en justice, via l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (AGRIF), contre l'humoriste Dieudonné, alors accusé d'attenter à l'image des catholiques et du pape Jean-Paul II.

Front national

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Sur le plan de la politique électorale, en 1983, il anime le CNI à Toulouse et dans sa région. Il rallie ensuite le Front national à l'occasion des européennes de 1984, et siège dans le Groupe des droites européennes. En mars 1986, il mène la liste FN dans le Tarn aux élections régionales. Il est réélu en 1992 et 1998. Il est député européen Front national de 1984 à 1999.

Au sein du FN, il est délégué national à la formation et dirige un temps[Quand ?] l'Institut de formation national (IFN), organe de formation interne[30]. Il est surnommé à l'intérieur du parti « L'Ayatollah Cassoulet »[31].

Lors de la scission de 1999 entre les partisans de Bruno Mégret et de Jean-Marie Le Pen, il prend parti pour ce dernier, ses convictions l'opposant au courant « néo-païen » de l'extrême droite, notamment Pierre Vial. Il manifestera plus tard bruyamment son désaccord avec les variations idéologiques du Front national selon la ligne de Marine Le Pen en démissionnant du bureau politique.

Il démissionne du bureau politique du FN en juillet 2004 après s'être vu préférer Jean-Claude Martinez pour l'investiture du FN dans la circonscription Sud-Ouest à l'occasion des élections européennes et Louis Aliot pour conduire la liste du parti en Midi-Pyrénées aux élections régionales. Ce dernier le remplace également comme secrétaire régional de Midi-Pyrénées[32].

Parti de la France

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Le , il est présent aux côtés de Carl Lang, député européen et ancien secrétaire général du Front national, lors d'une conférence de presse qui annonce la fondation du Parti de la France, sous les couleurs duquel seront présentées, dans sept circonscriptions françaises sur neuf, des listes pour les élections européennes du 7 juin 2009[33]. Il annonce à cette occasion son appui et celui de l'« Institut du pays libre », qu'il préside, à l'initiative de Carl Lang, dans une allocution prononcée parallèlement à cette conférence de presse[34].

Presse écrite

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Directeur depuis 1975 du mensuel Présent, où il signe de ses deux prénoms Romain Marie. Il participe ensuite en 1982 à la fondation du quotidien Présent, dont il est le directeur général pendant un an.

En , il prend la tête du Libre journal de la résistance française une fois toutes les quatre semaines sur Radio Courtoisie. Il est démis par Henry de Lesquen en [35].

Condamnation

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En 2002, le journaliste Christophe Forcari écrit dans Libération que Bernard Antony a dit en aparté d'une université d'été du FN, à propos de Marine Le Pen : « Elle est draguable »[36]. Il conteste avoir prononcé cette phrase et porte plainte en diffamation contre le journal[36]. Bernard Antony est finalement condamné à 1 000 € d'amende en faveur du journal pour diffamation[37]. Il est également condamné à verser 1  symbolique de dommage-intérêt à Patrick Cohen, journaliste de RTL pour la même affaire[36].

  • Avec Yves Daoudal, Romain Marie sans concession : Entretiens avec Yves Daoudal, Éditions Dominique Martin Morin, , 126 p., 19 cm (ISBN 978-2-85652-080-2, BNF 36624127).
  • Combats pour mon pays, Présent, , 426 p., 21 cm (BNF 40183192) — recueil d'articles parus entre 1980 et 1994.
  • Avec Cécile Montmirail, Jaurès : Le Mythe et la Réalité, Anet, Atelier Fol'Fer, coll. « Xénophon », , 276 p., 24 cm (ISBN 978-2-35791-043-0, BNF 42733669).
  • 100 ans de crimes communistes, film documentaire, 2017
  • Pour en finir avec le pays cathare, Paris, Éditions Fol'Fer, , 272 p. (ISBN 978-2-35791-125-3).

Notes et références

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Références

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  1. « L'AGRIF », sur L'express, (consulté le ).
  2. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 25-37.
  3. a et b Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 95-102.
  4. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 24.
  5. Les sources utilisées sont essentiellement celles de deux livres Bernard Antony raconte, tome 1éd. Godefroy de Bouillon, Paris, 2013), Combats pour mon pays (Édition de Présent Paris, 1994), et celles des journaux Présent, Reconquête, Chrétienté-Solidarité, dans la mouvance politique minoritaire de l'auteur. Les sources trouvées, extérieures à cette mouvance, correspondent à deux événements médiatiquement remarqués. Il s'agit d'un appel au boycott des Jeux Olympiques de Moscou (L'Aurore 04-12-1979), et le 9 novembre 1997, au Palais de la Mutualité, le Procès International des Crimes du Communisme (Le Figaro, 6 novembre 1997, Le faux procès Boudarel; Le Monde, 11 novembre 1997, Un meeting catholique traditionaliste dénonce les crimes du communisme; Libération, 10 novembre 1997, article de Renaud Dely). Autrement, les médias à large diffusion ne pouvaient pas s'intéresser à des actions et rencontres avec des personnalités internationales (Lech Wałęsa, Boris Eltsine...) d'un homme politique, militant d'un parti minoritaire plutôt médiatiquement mal considéré. Par contre, les nombreuses photographies (avec légendes) de chacun des deux livres cités vont dans le sens de la fiabilité des informations fournies (leur trucage n'aurait pas manqué d'être exploité par les opposants politiques).
  6. Centre Henri-et-André-Charlier
  7. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 128-132.
  8. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 134-138, et photo 17 du livre.
  9. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 140-144, et photo 29 du livre.
  10. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 150-151, et photo 26 du livre.
  11. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 152-154.
  12. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 136-137, et photo 26 du livre.
  13. Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 166-195.
  14. Le Figaro, 6 novembre 1997, Véziane de Vezins Le faux procès Boudarel; Le Monde, 11 novembre 1997, Christiane Chombeau, Un meeting catholique traditionaliste dénonce les crimes du communisme; Libération, 10 novembre 1997, Renaud Dely, Le tribunal politique de Bernard Antony.
  15. Olivier Biffaud, « Le FN entre le refus d’une intervention et la solidarité avec les Croates », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. Dans Présent, l'interview de Romain Marie (Bernard Antony), intitulée « Justice pour cent cinquante six millions de morts », porte essentiellement sur la question juive, dont les six millions de morts de la Shoah, victimes des atrocités nazies entre 1940 et 1945. À ce sujet, Romain Marie demande la même reconnaissance pour les victimes du communisme « 25 fois plus » nombreuses, d'où le titre de l'article.
  17. Autre forme de la phrase de Bernard Lazare (journaliste et écrivain, le premier à prendre la défense d’Alfred Dreyfus en 1895) : « A Rothschild correspondent Karl Marx et Ferdinand Lassalle ; au combat pour l'argent, le combat contre l'argent » (cf. Bernard Lazare L'Antisémitisme, son histoire et ses causes,  éd. Léon Chailley, 1894).
  18. Ces deux extraits de Présent, sont repris cinq ans plus tard dans un article souvent cité : « Le racisme et ses masques » (Le Monde, 14 février 1984). L'auteur est Edwy Plenel qui introduit ainsi la seconde partie de l'interview : « Romain Marie stigmatisait dans Présent, en février 1979, la "tendance qu'ont les juifs [...] de MM. Dupont ou Durand », attribuant la première partie à Le Pen, ce qui est inexact, car il s'agit d'une réponse de Bernard Antony à une question de son interview.
  19. Jean Chatain, « Valeurs communes », sur humanite.fr, .
  20. Edwy Plenel réordonnait à sa manière les mots : « Internationale », « communiste », « assassinat », « juifs », faisant dire à Antony « l'internationale de l'assassinat, l'internationale communiste était essentiellement composée de juifs » (Bernard Antony raconte, t. 2, 15 procès face aux calomnies médiatiques,  éd. Godefroy de Bouillon, 2014, Paris, p. 16-22).
  21. André Fontaine, et Patrick Jarreau furent d'abord condamnés chacun à 3 000 francs d'amende, à verser solidairement 5 000 francs de dommages et intérêts, 3 000 francs pour les frais de justice, insertion du jugement à hauteur de 15 000 francs l'insertion dans deux journaux. En appel le jugement est confirmé. André Fontaine, et Patrick Jarreau furent condamnés chacun à 1 500 francs d'amende, à verser solidairement 5 000 francs de dommages et intérêts, 5 000 francs pour frais de justice et des dépens, insertion du jugement dans deux journaux, à hauteur de 10 000 francs l'insertion. « Refusant le bénéfice de bonne foi aux accusés », la Cour insistait sur le fait que Jarreau avait « manqué à la prudence exigée de tout journaliste », et le directeur du Monde « à son devoir de surveillance ». Cf. Bernard Antony raconte, t. 2, 15 procès face aux calomnies médiatiques,  éd. Godefroy de Bouillon, 2014, Paris, p. 41-45).
  22. Les détails de ces procès sont donnés dans l'ouvrage : Bernard Antony raconte. Tome II : 15 procès face aux calomnies médiatiqueséd. Godefroy de Bouillon, Paris, 2014). Cette source peut être considérée comme fiable, dans la mesure où aucun des journalistes incriminés dans ce livre n'a porté plainte pour diffamation contre l'auteur.
  23. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Paris, Le Seuil, coll. « XXe siècle », , 691 p. (ISBN 2-02-035492-6, BNF 37105966), p. 523.
  24. Igounet 2000, p. 529 qui attribue ces deux phrases au négationniste, et antisémite militant Henri Roques (référence 122 de la page 529 Propos rapportés par Henri Roques, Entretiens avec Henri Roques). Ce dernier aurait clandestinement assisté à l'université d'été (1992) du FN (références 119-120 de la page 529 : Entretiens avec Henri Roques).
  25. Le Monde du samedi 22 août 1992, « Le FN entre le refus d’une intervention et la solidarité avec les Croates ». Les commentaires des journalistes portaient sur le débat qui agitait le FN sur la question de la guerre en Croatie, et les « divergences » entre Bernard Antony et le serbophile Bernard Lugan, et non pas sur le négationnisme.
  26. Manuel Abramowicz, Extrême-droite et antisémitisme en Belgique de 1945 à nos jours, Bruxelles, EVO, (ISBN 978-2-87003-271-8), p. 125.
  27. « Quelques considérations cette fois sur Louis Aragon, couvert d’honneurs, et Robert Brasillach, le fusillé. », sur www.bernard-antony.com, (consulté le ).
  28. Jeune Résistance, no 32, automne 2003, Entretien Bernard Antony - La priorité doit aller à la jeunesse française, p. 18, (ISSN 1279-4759).
  29. Ce fait est mentionné dans le livre de Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Tirs croisés: La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman (Calmann-Lévi, 2003). Il l'est aussi dans le livre de Bernard Antony Combats pour mon pays (Édition de Présent, 1994), où la 34e page de la partie photos (en compagnie de Jean-Marie Le Pen) représente son court échange avec le pape, la légende étant : « Oui, opposez-vous avec vigueur à la décadence de l'Europe », me déclare le pape alors que je viens de lui dire l'attachement de la droite nationale à la Doctrine Sociale de l’Église et notamment son opposition à l'avortement.
  30. Valérie Igounet, « La formation au Front national (1972-2015) », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, Les Faux-semblants du Front national, Presses de Sciences Po, , p. 280.
  31. « «L'ayatollah cassoulet» s'explique. », sur Libération.fr, (consulté le ).
  32. Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard, Dans l’ombre des Le Pen : Une histoire des numéros 2 du FN, Paris, Nouveau Monde, coll. « Poche », , 396 p. (ISBN 978-2-36583-327-1), p. 333-334.
  33. « Carl Lang lance son mouvement, le Parti de la France », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Billet « Pourquoi, avec Carl Lang, je prends le parti de la France. », accompagné du texte de son allocution de soutien, 23 février 2009, sur le blog de Bernard Antony.
  35. « Entre délires racistes et antisémites, l'ingérable Henry de Lesquen à Radio Courtoisie », sur Marianne, (consulté le )
  36. a b et c Bernard Antony (FN) perd deux fois contre «Libération», 22 avril 2005, Libération.
  37. Philippe Pascot, Délits d’élus: 400 politiques aux prises avec la justice, 2014, Max Milo Éditions.

Bibliographie

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Liens externes

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