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Jean Barnabé Amy

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Jean Barnabé Amy
Paul Sain, Portrait présumé de Jean Barnabé Amy (1899),
œuvre non sourcée, localisation inconnue.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation

Jean Barnabé Amy, né à Tarascon (Bouches-du-Rhône) le et mort à Paris 15e le , est un sculpteur et écrivain français.

Auteur du Monument au Tambour d'Arcole érigé à Cadenet en 1894, il compose notamment une série de masques mythologiques, religieux ou légendaires, d'anges ou de monstres.

Portrait de Jean Barnabé Amy dans son atelier, photographie anonyme non sourcée.

Jean Barnabé Amy est né à Tarascon d’une famille de paysans au pied de la Montagnette le .

Tout en gardant les brebis, il sculpte dans le bois d’olivier divers objets, œuvrettes admirées de son entourage. Adolphe Druon[Information douteuse], maire de la commune, obtient une bourse permettant au jeune artiste d’entrer à l’École des beaux-arts de Marseille. Dès la première année, il obtient les premiers prix de sculpture, dessin et architecture grâce auxquels il est admis à préparer le concours de l'École des beaux-arts de Paris, où il rentre en 1864 comme élève de Jean-Marie Bonnassieux et d'Auguste Dumont.

Il fait des débuts au Salon en 1868 où il remporte sa première médaille pour La Muse de Ponsard, bas-relief offert à la ville de Tarascon. Il y exposa chaque année jusqu’à sa mort : Le Remords (Lunel), La Béatitude, Les Trois Félibres, Figaro (en collaboration avec Émile-André Boisseau, ils obtiennent le premier prix au concours du journal quotidien Le Figaro), Thou, Lamartine, des œuvres monumentales, mais aussi de nombreuses terres cuites, groupes allégoriques et plus de 200 masques représentant des sujets mythologiques ou légendaires, dont la Tarasque.

Participant au mouvement de la Renaissance provençale[réf. nécessaire], vice-président des Félibriges de Paris, il collabore à divers journaux régionaux comme La Cornemuse, L’Écho de Provence, Lou Viro-Souleù, Le mois cigalier. Il est l'ami des Félibres provençaux Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, puis Alphonse Daudet et Paul Arène, dont il a exécuté les portraits.

Son talent littéraire se révèle en 1899 lorsqu’il publie Tarascon, par un Tarasconnais, témoignage sur la vie de la patrie de Tartarin au siècle dernier. Il y décrit les richesses de la cité : monuments, lieux publics, fêtes et traditions, perçues par un sculpteur et poète passionné de sa ville natale.

Mort le , Il est enterré à Tarascon et sur sa tombe un ami planta un olivier qui de nos jours encore n’est taillé que par un félibre[réf. nécessaire].

La plupart de ces œuvres sont conservées dans les musées d’Avignon, Montpellier, Arles et Marseille.

Œuvres dans les collections publiques

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Œuvres non localisées

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  • Figaro, statue en bronze.
  • Don Quichotte et Sanço Pança, 1887.
  • Buste de Ulpien, jurisconsulte romain, 1877.

Publications

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  • Tarascon, par un Tarasconnais, 1899.

Article de presse et poésie

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  • « Aux artistes du midi », Viro Souleu, .
  • « À propos de règlement du Salon », L'indépendant, .
  • « Au printemps », La Cornemuse, .
  • Le château du Roi René à Tarascon, La Farandole.
  • Un rêve d'adolescent, Beaucaire, 1895.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Édouard Papet (dir.), Masques. De Carpeaux à Picasso, Éditions Hazan, 2008.
    catalogue de l'exposition du musée d'Orsay sur le thème des masques.

Liens externes

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